Ameimse recenzis Ring Shout de P. Djèlí Clark
Une riche novella politique de fantasy horrifique
5 steloj
"Les romans de fantasy s'inscrivent souvent dans un décor médiéval où les personnages affrontent des monstres. Pourquoi pas une jeune femme noire en Géorgie dans les années 1920 ?" ( P. Djèlí Clark, "Avant-propos")
Aux confins de la fantasy et de l'horreur, Ring Shout emprunte ses ressorts narratifs aux littératures de l'imaginaire pour proposer un récit hautement politique, en mettant en scène l'histoire de la population afrodescendante aux États-Unis et le racisme qui y sévit dans les années suivant la Première Guerre Mondiale. C'est un court roman chargé de tensions, d'affrontements, qui se lit d'une traite. Il s'appuie sur d'impressionnantes figures féminines, héroïnes marquées par les tragédies qui laissent une impression durable une fois le livre refermé.
La traductrice, Mathilde Montier, a une nouvelle fois réalisé un impressionnant travail pour rendre accessible tout le travail sur la langue réalisé par l'auteur dans la version originale. P. Djèlí Clark revient d'ailleurs …
"Les romans de fantasy s'inscrivent souvent dans un décor médiéval où les personnages affrontent des monstres. Pourquoi pas une jeune femme noire en Géorgie dans les années 1920 ?" ( P. Djèlí Clark, "Avant-propos")
Aux confins de la fantasy et de l'horreur, Ring Shout emprunte ses ressorts narratifs aux littératures de l'imaginaire pour proposer un récit hautement politique, en mettant en scène l'histoire de la population afrodescendante aux États-Unis et le racisme qui y sévit dans les années suivant la Première Guerre Mondiale. C'est un court roman chargé de tensions, d'affrontements, qui se lit d'une traite. Il s'appuie sur d'impressionnantes figures féminines, héroïnes marquées par les tragédies qui laissent une impression durable une fois le livre refermé.
La traductrice, Mathilde Montier, a une nouvelle fois réalisé un impressionnant travail pour rendre accessible tout le travail sur la langue réalisé par l'auteur dans la version originale. P. Djèlí Clark revient d'ailleurs sur les enjeux de traduction dans son avant-propos ; je me dis qu'il aurait été intéressant d'avoir également quelques mots de la traductrice, sur les interprétations, ses éventuelles hésitations et les choix qu'elle a dû faire (construction du créole, choix de ne pas utiliser le verbe tchiper, etc.)